Swiss Cup – Delemont

by Jérôme Chapuis // July 1 // 2 Comments

Il faut parfois mourir pour mieux ressusciter.

En pleine période d’examens lors de la précédente Swiss Cup de Tramelan le 17 juin, il faut dire que j’avais effectué une prestation passablement mauvaise, avec la fatigue accumulée, des nerf gonflés à bloc et un physique quasi hors-service.

Depuis, les examens pour entrer en 3ème année à l’ECAL ont passés, réussis (non sans peine) mais achevés tout de même.

Une semaine donc de repos (partiel on va dire, ayant mon service de protection civile en cours) m’ont permis de reprendre le vélo, de relâcher la pression pour travailler sur le vélo, reprendre mes marques, retrouver de la précision et des capacités physiques.

 

Aujourd’hui c’est à Delémont que se déroulait la quatrième manche de Swiss Cup, avec de belles zones malgré la météo peu clémente. Je commence plutôt bien la compétition, la différence majeure se comptabilisant surtout dans le plaisir dans les zones, d’être bel et bien présent sur le vélo et pas la tête dans les examens.

La pause de midi ne m’a vraiment pas servi et je fait une petite série d’erreurs malvenues. Je parviens à corriger en sortant de belles zones bien que je butte parfois sur certains passages techniques délicats qu’un entrainement entrepris plus tôt aurait sûrement suffit à pallier.

 

Je termine 3ème suisse, derrière Marius Merger (FRA), Loris Braun et Lucien Leiser (dont je félicite la prestation). Au vu du fait que cela ne fait qu’une “réelle” semaine que j’ai repris le guidon compétitivement, je suis satisfait de ce classement. Le fait d’avoir abordé cette manche de Coupe Suisse sans pression et avec la possibilité de compter sur mes capacités m’a remis en confiance. Beaucoup de plaisir donc durant cette manche.

J’aimerais aborder la prochaine grosse échéance, soit le Championnat Suisse le week-end prochain, de la même manière: simplement en étant préparé et détendu.

 

Je pense que cette période creuse aura su faire évoluer mes capacités et mes convictions et à mon sens, il faut parfois décliner pour revenir de plus belle.

Mais il reste du travail, beaucoup de travail. On se réjoui de la suite.